La Crise !

Depuis que Siddhârta s’est assis sous un pipal pour méditer, l’imagerie spirituelle n’a cessé de décroitre.

La recherche de notre identité spirituelle est un fléau, un mouvement planétaire.

La question du « qui suis-je » taraude nos contemporains.
En Europe, les occidentaux, fâchés du christianisme, trouvent dans la spiritualité orientale des réponses accommodantes à leurs questions existentielles.

Pendant ce temps, sur le continent américain, l’évangélisme prospère à grand coup de prosélytisme singeant une publicité pour lessive bon marché.

Le placebo de l’univers de Vipassana a crée chez les participants une tolérance dite « universelle ». Mais lorsque je les ai rencontrés, leur cœur est lisse, intouchable, ils se distancient du monde comme si nous ne respirions pas le même air.

Les formules « clef en main » de la spiritualité ne cessent d’éclore dans le panorama commercial déjà saturé par les ravages des religions monothéistes.

Si ça continue, Amma sera coté en bourse et le Dalaï lama deviendra un des Boss du CAC40 !
(Y faut voir ce qui on fait de Jésus !)

Eh oui mes amis, c’est la crise ! Mais la crise financière est une vaste blague à côte de la crise spirituelle que traverse l’humanité.

Je fais ce constat tous les jours, et malgré tout il me semble qu’il y a une manière plus simple d’accéder à notre profondeur.

Au plaisir de vous lire.

Haroun

Bonsoir !

Ok Haroun, mais tu n'es pas le premier à critiquer avec clarté le fléau qui gangrène la spiritualité contemporaine...

Il te semble qu'il y a une manière plus simple d'accéder à notre profondeur ?

Et moi, il me semble que tu as des choses à nous raconter...
Alors...Ne te fais pas prier...ENVOIES, cela m'intéresse.

Cher Sylvio,


Comme il n'est pas simple de choisir parmi les mille propositions de la spiritualité !
Pour moi, faire ce constat sur la spiritualité est un moyen d’aborder une question plus personnelle.

Dire qu'il n’y a qu’une seule vraie voie de Vérité serait présomptueux.
Je préfère parler de l'individu face à ses choix et donc face à son discernement.


En effet, Sylvio, caché derrière le grand encart de la spiritualité, nous, les Hommes sommes dotés d'un outil merveilleux qui est le libre arbitre.
Là, je suis seul avec ma sincérité!
De manière tout à fait concrète, j'ai toujours le choix de réagir de façon différente.
Par exemple :
« Sombrer dans la colère en blâmant les autres ou réfléchir à la cause de mon emportement et me remettre en question. »

Tout ceci se passe dans mon intériorité. Je fais un sondage personnel, comme un sonar qui détecte si il y a une épave à remonter à la surface...C'est souvent le cas!
Je ramène alors la carcasse sur la grève et prends le temps de l'examiner.

Parfois, il s’agit d’un vieux godillot avec la semelle béante et une odeur pas franchement alléchante ! Là je sais que j’ai commis une belle faute relationnelle, on ne m’y reprendra plus !
Mais aussi il m’arrive de faire d’étranges découvertes et de trouver des trésors. Non pas comme ceux d’un boucanier en goguette mais plutôt des indications précieuses sur le sens de ma vie !

Et tout ça en faisant un peu de pêche sur un lac en pédalo !

Voilà comment je gère ma crise, je ne suis pas en déficit avec moi-même car je ne spécule pas sur qui je suis ! J’existe, je suis !

Elle n’est pas simple la vie ! Hein Sylvio ?!


Haroun

La vie n'est pas simple, certes, mais tu dis toi-même avoir trouvé le moyen d'aborder plus "simplement" notre profondeur, n'est ce pas ?

Et tu le fais en te positionnant face à la spiritualité proposé aujourd'hui dans le monde.

Je dois dire que ta pêche en pédalo draguant les profondeurs de notre conscience est assez originale.

On pourrait effectivement dire que dans cette crise que chacun vivrait dans son intimité, il nous appartiendrait l'entière responsabilité de suivre cette impulsion du vrai qui nous est personnellement proposée en toute situation.

Peut-être que les milles facettes du kaléidoscope de la spiritualité nous ramène à une seule proposition : J'existe... Je suis.

Mais au fait, Je suis quoi ?

Salut Sylvio!

Plus je te lis et plus je me dis, c'est pas possible "il a réponse à tout!".

Donc il semblerait que quelquechose te dise quoi faire et comment faire à tout moment.

Batailleur et réfléchi comme tu es, ne passes-tu pas par des moments de doutes, d'observation et de recul ?

Ces moments où la clarté n'a pas encore révélée la vérité n'ont-ils pas une saveur unique?

A mon avis, dans ce genre de période des perspectives se dessinent, alors que l'horizon paraît bouché.

Bonsoir Xabi,

Bien évidemment, les doutes et les observations font partis de mes intimes expériences.

Je n'ai pas réponse à tout mais je me sers aujourd'hui de la conviction que j'ai bâti sur ces moments de solitude et de recul dont tu parles, pour répondre au mieux aux questions existentielles qui provoquent ma conscience.

Quelque chose me donne intimement l'ordre de le faire.

Si je ne parle pas de mes doutes, c'est qu'intentionellement, j'ai choisi de partager avec vous le nectar extrait de mes expériences quotidiennes...

Mais le nectar de la vie, c'est le plaisir et la certitude pas vrai ?

Dans bien des forums où je suis passé, les mots "plaisir " ou "certitude" étaient proscrits, comme si l'homme, ce pauvre pêcheur n'avait pas le droit de sortir de cette crise à moins bien sûr de s'appeler "Maître".

Alors Xabi, ma question serait, a t-on le droit d'avoir des certitudes et du plaisir sans être un Maitre ?

Bonjour Silvio!

Compte pas sur moi pour dire quels sont nos droits, je n'ai pas l'esprit d'un législateur spirituel.

La notion de maître, dans le domaine spirituel, me paraît usurpée, galvaudée, prétexte à milles comportements orgueilleux et excessifs.

La notion de maître, c'est un truc à se fabriquer une religion, et c'est pas ça qui manque sur le marché spirituel de notre temps...

Pour L'idée du plaisir, Silvio, tu mets le doigt là où ça fait mal, regarde de quoi sont capables nos contemporains, par plaisir!

Salut Xabi,

Pour la notion de maître, je suis entièrement d'accord avec toi et, c'est là que je voulais en venir.

Il est temps de revoir la totalité de la copie "spiritualité", comme le suggère d'ailleurs Haroun, dans son petit exposé de départ.

Mais comment vas-tu t'y prendre, fier charpentier ?
En crucifiant nos contemporains qui ne connaissent soi-disant rien au plaisir ?
En martelant sur l'état déjà désastreux de nos représentants de la sagesse ?

Qu 'as-tu à proposer pour sortir de cette crise ?

Je compte cette fois sur toi pour amener de la lumière dans cette affaire.

A moins que le feu d'Haroun ne vienne réchauffer des plats déjà vus...

Salut,


Silvio, Je partage ton opinion, face au problème moderne de la spiritualité, l’humanité est amenée à se rendre compte de l’enjeu de sa responsabilité…Pourtant on dirait que tout le monde sans fiche !
Xabi, je suis d’accord avec toi sur la notion de maître. Pourtant les maîtres attirent toujours autant de disciples !

S’il y a tant de déviance spirituelle sur terre c’est que les Hommes cherchent sans relâche un moyen pour sortir de la prison dans laquelle ils se sont eux-mêmes enfermés !

L’état de crise mondiale que nous traversons est comparable à un changement d’aire qui dessinera définitivement un autre paysage laissant en ses strates les sédiments du passé.

Pour ma part, je pense que ces disfonctionnements existent uniquement car une force muée d’un dessein plus subtil cherche à tracer un sillon dans cette terre fertile qu’est l’humanité.

Le seul plan que j’ai trouvé pour sortir de ma geôle à été de suivre le chemin que me dicte mon sens profond du vrai. Je dois avoir une confiance aveugle et m’accrocher parfois aux chimères de l’inconnu pour traverser les salles, les couloirs et découvrir les recoins de mon existence. En ce qui me concerne Silvio, « certitude et plaisir » ne sont pas proscrits de mon vocabulaire. Seulement j’ai appris à rendre mes certitudes discrètes et mon plaisir intime.

Quant à un maître, et bien j’avoue j’en ai plusieurs : ils s’appellent André, Sandrine, Michel, Robert, Thomas, Astrud, Leo, Viviane, Judith, Jean Jacques, Amanda, Norah…

De toutes mes rencontres, j’apprends toujours de l’autre. Je suis souvent attiré par ce qu’il est, et comment il l’exprime. Ce que j’aime chez l’autre m’inspire et je n’hésite pas à m’approprier des comportements qui me semblent justes et utiles pour enrichir ma palette et harmoniser les couleurs de ma vie.

A bientôt
Haroun

Haroun dit:
"j’ai appris à rendre mes certitudes discrètes et mon plaisir intime."

Je trouve ça très beau et j'aimerais me rappeler ses paroles plus souvent dans ma vie pour m'en inspirer.


Salut Silvio, en fait, fallait que je te le dise j'ai pas prévu de sauver la planète dans les prochains 48h.

La crise est la fièvre, la crise est le témoin de l'infection.

Le grand corps de l'humanité est malade, malade de surconsommation, boursouflé de paresse, infecté par les valeurs bien répandues de l'orgueil et de l'égoïsme.

La lecture des évènements de l'actualité m'inspire la discrétion et me fait comprendre la chance que j'ai d'être un mari et père aimé, entouré d'enfants en bonne santé.

Voilà mon Silvio c'est tout ce que j'ai en magasin ce soir ...

Hola, los Amigos.

Xabi, j'suis déçu.
T'es pas très en forme, j'ai même pensé ce soir à aller chercher une corde pour te l'offrir à Noël !
En plus, ils donnaient en cadeau le cercueil en sapin qui allait avec... Oui, ça sent le sapin tout ça.

Haroun, tu parles de confiance aveugle face à l'inconnu.
As-tu la sensation d'être constamment éprouvré, testé, seul ?
Et à la fois protégé, guidé et entouré...
Comme si cette crise était prétexte à nous faire grandir, à nous transformer !
Tu nous parles de certitude discrète et de plaisir intime, et je comprends...
Cependant, je suis heureux de voir un bout de ta conviction, et de me reconnaître dans ce chemin qui t'as permis de la construire.

A bientôt.

Hé! Silvio, je fête pas Noël, alors garde tes boules et ton sapin.

Hello everybody,

Nous subissons ou pas l'effet de " la crise ".
Mon libre-arbitre me permet de faire le choix de ne pas la subir.
Prendre ma vie en main de facon intentionnelle et volontaire, m'amène peu à peu à être une personne nouvelle.
Mes explications du monde en sont naturellement transformées.
J'ai maintenant la ferme conviction que, c'est en me tournant vers les autres que j'ai le plus de chance d'être en accord avec la Loi universelle qui régit ce monde.

J'ai 62 ans, et avec le recul, je peux déjà voir autour de moi, l'expression créative et bienfaisante de ceux qui ont choisi de vivre selon ' l' Intention ".
De facon parallèle, je vois aussi l'attitude sèche et déplacée de ceux qui ont volontairement tourné le dos à cette " mane céleste ".
J'ai la chance de connaître un homme qui a su appréhender très tôt le sens universel de sa vie.
Il me le fait partager et je peux encore aujourd'hui en goûter les bienfaits.

Aliénor.

Rebonjour,

Xabi, n'est-ce pas toi, sur un autre forum spirituel, qui louais les enseignements d'un certain maitre Cambo ?
Il me semble aussi que Silvio le connaissait aussi, ou bien ai-je reve ???

Alienor.

Salut Alienor,

En effet, rencontrer Silvio fut le premier virage de ma vie, la bifurcation qui m'amena à quitter définitivement la grande autoroute des vies shématiquement conditionnées. Il fut le crash qui finit de fendre le peu de carapace que le petit bourgeois égocentré que j'étais avait pu se forger, pour autant la lutte pour la liberté ne faisait que commencer...

Avec Silvio tout était possible.

Indispensables l'un pour l'autre, nos horizons mentaux éclataient, nous rêvions de voyages aux quatre coins du monde.
Notre quête spirituelle commençait là, maintenant, tout de suite, avec un goût d'urgence dans la bouche et un appétit de vérité farouche.

Nous étions des gamins, lui réunissait facilement toute une bande de copains autour de lui.
Son tempérament généreux et intense faisait de lui un pilier de bringue, le protagoniste des soirées qui finissent bousculées par le jour suivant.

C'est donc la raie sur le côté pas mal décoiffée que j'ai croisé le regard de "Maître Cambo".
Un homme solide et avisé qui avait fait le tour du monde, l'héritier d'une lignée de sorciers que ni l'inquisition ni la chasse aux sorcières des siècles précèdents n'avaient pu éradiquer.

L'impact de cette rencontre perdure aujourd'hui dans ma vie, comme un cadeau qui se savoure très longtemps, très, très longtemps, avec de nombreux effets à retardements.
Maître Cambo, soit tu l'encaisses et tu prends un billet pour l'inconnu, façon "aller-simple", "pour toujours" , soit tu l'occultes du mieux que tu peux pour poursuivre tant bien que mal ta souffreteuse existence.

En tant que fils et petit-fils de menteurs chevronnés, j'avais perdu tout espoir de croiser le chemin d'un homme droit.
Un homme dont la droiture ne serait pas issue de l'application scrupuleuse de préceptes religieux ou culturels.

Maître Cambo m'a proposé de trouver, par moi-même, la vérité que je cherchais.
Pour cela il fallait "nettoyer les liens secrets avec l'origine de la vie".

Xabi, vaillant charpentier,

Là, tu me scies !!!
" Nettoyer les liens secrets avec l'origine de la vie ." ...???
Que veux-tu dire par là ?

Aliénor.

Haroun,

Tu t'écris :
" Comme il n'est pas simple de choisir parmi les mille propositions de la spiritualité ! "
Ou encore :
" Dire qu'il n'y a qu'une seule voie de Vérité serait présomptueux. "

Pourtant, tu semble bien à l'aise dans ta vie...
Ta façon de la conduire laisse présupposer que tu as déjà fait un choix spirituel...
Et tu t'exprimes comme quelqu'un qui semble suivre une certaine voie de vérité...
Et tu vas nous faire croire que c'est sur une mer d'huile, pédalant nonchalammemt, que tu parviens à trouver la paix de l'âme dans ce monde au bord d'un cratère en fusion ?!...

Prendre conscience de ses " fautes relationnelles " me parait déjà une belle avancée dans l'univers des chercheurs de vérité !
Régler l'affaire sur un lac en trois coups de pédales dans l'eau, me semble bien facile...

Sans entrer dans une explication scientifique dont seul le Docteur Sylvio possède le manuel, je dirai :
Pas si simple, la vie !!!
Haroun, ton tour en pédalo, tu le fais régulièrement sur le Lac Bailalaikal ?
Et en plus, tu as une residence secondaire au bord de ce lac ...?
Seul, un grand Sage parvenu, détient ce genre de trésor, non ?

Au fait, comment fais-tu quand le lac est gelé ???

Aliénor.

Aliénor,

Si tu connaissais la région de Bouriatie, tu saurais que le Lac Baïkal est une véritable mer intérieure.
Parfois des tempêtes y font rage, les ondulations du ressac se transforment alors en véritables déferlantes, causant dérives et naufrages (de pédalos). La seule sagesse qui nous reste alors est d’appliquer et de rester cloîtrer en attendant une accalmie.

Je pense que tu confonds « simplicité avec facilité ».

Le fait que j’aborde ma vie simplement ne veut pas dire que je ne rencontre pas d’obstacles. Au contraire…Je n’ai pas choisi le sujet de « la crise » au hasard.

Socialement, je suis entrepreneur, je suis en première ligne, au front.
Car c’est la guerre, les armes et les intérêts ont changé, substitués par une conquête financière et une réussite sociale qui rendent le combat bien réel.
Pendant longtemps, j’ai été désarmé (c’est problématique dans un champ de tir !). J’ai observé le conflit en prenant des éclats d’obus, des balles perdues et je me suis fait même « snipper » plusieurs fois en plein front !
Blessé et meurtri, je me suis rendu compte que je ne me reconnaissais pas dans l’attitude combative proposée par notre société.
J’ai identifié cette attitude ou plutôt ce concept comme : « être un gagnant ! ».
Gagner à tout prix, froissant son intégrité au profit du gain, mercantilisant son amitié pour la rendre commerciale…
Perso, je préfère être un perdant mais vraiment utilisé les leçons de mes échecs. Je me suis enrichi, (pas monétairement, ça c’est sûr !), mais j’ai appris à voir la direction à prendre dans ces diverses expériences.
Plutôt que de me juger sur la valeur du gagnant, je préfère l’apparente défaite, qui donne à ma vie une dimension de magie et de gratitude !

Et puis quand le lac est gelé… Et ben j’fais du patin! Mais ça c’est une autre histoire.

A plus
Haroun

Salut Haroun,
Comme toi, et bien d'autres il me semble, je constate l'évidence d'une crise des valeurs généralisée, la tension est palpable, le changement semble inévitable...
Son ombre paraît de plus en plus menaçante, tandis que le monde semble se débattre avec peine dans un marécage de valeurs passées et contradictoires.
Pourtant, je pense que ce phénomène de crise est le passage obligatoire à une nouvelle appréciation des valeurs que suggère l'intention universelle.

La crise, je l'ai d'abord expérimentée personnellement.
Je me souviens du jeune homme perdu et révolté que j'étais, au sortir d'une adolescence troublée et mouvementée.
Mon constat du monde était sans appel:
le mensonge et le compromis dominaient l'attitude et la pensée de mes ainées, l'intérêt personnel et l'égoïsme primaient dans leurs cœurs. Le monde social proposait une course à la compétition où les plus avantagés avaient gagné d'avance et les plus démunis étaient méprisés et abandonnés sur le bas-côté...
Je ne voyais aucune issue pour moi.
Aucune proposition sociale ne pouvait répondre à mon secret désir de liberté.
Aucune explication connue ne pouvait répondre à mes questionnements.
Aucun conseil ne pouvait soulager la souffrance que j'éprouvais.
L'injustice me sautait à la gorge, et je me réfugiais dans un rejet du monde affiché.
Pourtant,quelque chose en moi ne pouvait se satisfaire de ce comportement. Malgré la catastrophe ambiante, j'éprouvais l'impulsion légitime d'exister librement et dignement.

C'est alors qu'une chance unique me fut proposée.
L'intention universelle me proposa une issue de secours adaptée.
Je fis des rencontres qui allaient définitivement bouleverser ma vision du monde. C'est entouré de nouveaux amis que je m'aventurais dans une quête que je poursuis aujourd'hui:
Vivre libre au milieu d'un monde en crise...

La crise, Mohs pour mots :

Elle est grise, elle te vise, te divise,
Pris au piège de son emprise, elle te grise.
Au sommet de ta tour de Pise, tu peux rien, mais tu réalise.

ca t'épuise? pas l'temps d't'assoir ,
Quoi ktu dise, tu broie du noir!
C'est pas la gloire, faut k'on t'attise,
Tferais mieux dme croire, ton feu intérieur fait sa valise man,
Tu manques à tous tes devoirs, t'aurais bien besoin d'une dialyse...
Ton avenir n'as plus d'espoir, c'est la fin cette analyse..

Mais attention à l'intention
Elle bondit, farouche, jamais elle ne fait mouche, toute ses couleurs te touchent.
La combler de ton attention est la souche.
L'arbre de sa connaissance est fleuri et ces fruit non défendus ne demandent qu'à être cueillis.

Alors avance vers ces verts pâturages, respire la voie de ces grands et hauts alpages,
Emprunte le chemin le plus sage,
Calme toi, ouvre ta cage,
Centre toi, vas faire un tour à la plage,
Reprend toi, et enfin tourne moi cette page.

Et maintnant cours et souvient toi toujours:

Pas mal d'amour et beaucoup d'bon lirycs,
Pas mal d'humour et beaucoup d'conscience fixe.



Et si par hasard tu viens à croiser la crise, qui vient t'embêter par passion,
N'oublie pas de lui faire la bise, et rappelle lui que tu fais l'intention.


Mohs.

YO, MOHS,
Je vois que t'as la pêche !
Pour toi ce n'est pas la dèche...
La crise n'a qu'à venir, quand t'analyses son avenir,
Ce n'est pas elle qui t'empêche !!!

T'es plus fort, t'es plus pur,
Tu t' ressources dans la nature,
Tu prends la voie d' la Sagesse;
Qui t'honore de ses largesses.

Tu écoutes l'Intention
Qui te donne son affection.
Comme un père elle te conduit
Comme un fils tu la suis.

Tu n'tombe pas dans l'affliction,
Tu apprends bien tes leçons,
La crise n'est qu'un passage,
Toi, tu vas la mettre en cage !!!

Tu vas fixer ta conscience
Sous l'arbre de la Connaissance,
Puis tu offres tous ses fruits
En te tournant vers autrui ...

Tu maîtrises tes actions
Tu te calmes et t'as raison!
Tu choisis de faire d' l'humour
Car c'est la voie de l' Amour.

Aliénor.

Aliénor m'a bien compris,
Qui d'autre relève le défi ?

... Au plaisir de vos récits,
Dans quelques styles qui vous ravies...


Mohs.

Hum hum, à ce rythme là, vous allez tous les deux nous sortir un album de rap pour tous les "scouts de l'Intention", avant de nous sortir de la crise...

Peut-être que pour d'autres, "l'an -jeux" n'est pas le même et.... quelques explications il faudrait... pour qu' ils y parviennent...

Salut Silvio,

Ouf!!! Tu me rassures,, je croyais que les "MJCF" avaient piraté le forum!
A bientôt mais pas sur "Radio Bonne nouvelle"!
Haroun

Bon ok les gars.. Mais l'humour n'est-il pas une des différentes manière d'aborder la crise??

L'intention nous mets à l'épreuve, elle pose sur notre parcourt de nombreux pièges, qui servent à nous déstabiliser, nous pousse à nous dépasser, à toujours aller de l'avant, et à donner le meilleur de nous même...

Elle ouvre en nous la voie de l'attention, de la créativité et de la combativité.

C'est de cette façon qu'elle nous fait part des vastes enseignement de la vie.

Croire en l'intention, avoir foi en elle implique de comprendre son cheminement à travers les épreuves qui font partie de notre quotidien.

La crise, est une mouvement planétaire qui pousse chaque individus touché à prendre conscience, et à se positionner face aux impact de celle-ci sur sa vie.

Et vous, quelle position adoptez-vous?
Que vous demande l'intention à travers la crise?
Avez-vous en elle une foi infaillible et une confiance totale qui vous garde serein?

Ou peut être comme moi êtes-vous sur cette voie essayant de faire face à chaque nouvelle vague de crise ou différent subterfuge de l'intention aussi volontairement que possible...

Car il n'y a pas d'échappatoire, l'intention nous poursuivra toute notre vie.

Il n'y a pas d'arrêt prévu sur la voie d'un chercheur, sinon un moyen plus sage et plus tranquille d'atteindre le terminus.


Mohs.