L'orgueil, Tchernobyl planétaire

Rappel du premier message :

Des scientifiques ont découvert quelque chose d'incroyable : dans la zone sinistrée par l'explosion de la centrale de Tchernobyl, zone interdite aux humains car les radiations y sont 3000 fois supérieures à la normale, ils ont découvert des animaux sauvages. Des renards, des daims, qui vivent là et se reproduisent tout à fait normalement. Ils ne font pas de bébés à trois têtes, ils ne meurent pas de cancer généralisé...
J'aime à savoir que les animaux sauvages sont capables de telles prouesses.

Notre planète souffre d'une exposition au moins 3000 fois supérieure au seuil limite d'orgueil. Nous en portons tous les métastases, et les gros melons sont légion. Pouvons-nous redevenir des êtres humains sauvages et faire fi de la contamination ambiante ?

Bonsoir,

On ressort le bon vieux sujet grinçant de l'orgueil par ici?

Pour ceux qui s'en souviennent, je m'y étais attelée il ya quelques temps sur un autre post intitulé "l'orgueil..." ( vous pouvez y jeter un oeil au passage).

c'était il y a un moment , et aujourd'hui mon regard a évolué...

Comment se débarrasser de ce fléau qui n'épargne aucun d'entre nous?

Certains préfèrent ne pas lui accorder d'importance, " dédiaboliser" la bête semblerait être une stratégie...

D'autres le redoutent, le blâment, le dénoncent... Il semblerait que ça en soit une autre...

Mais le résultat est-il satisfaisant, personnellement?

Mon regard aujourd'hui est sérieux et concerné. La catastrophe de la pandémie mondiale me saute aux yeux, mais ne m'inspire pas le rejet.

Plutôt il m'appelle dans mon sens de la responsabilité.

j'ai conscience que je peux être normale, comme tout le monde, me contenter de faire "ce que je peux", (et c'est déja pas si mal!), mais cette conscience là me pousse à tenter de m'arracher à ma létargie animale, à mon confort rassurant, à une forme d'indolence .

Nous sommes des êtres dénaturés, c'est un fait, mais notre nature n'est pas inaccessible.

La vérité c'est qu'il faut trouver ses clés personnelles. Pour moi le seul moyen de m'éloigner de la mascarade ambiante se trouve dans ma sincérité à vouloir en sortir. Ça ne s'explique pas.

En fait il s'agit de prendre conscience de la " réalité " de l'intention.
Ce n'est que dans notre intimité là où le regard de l'autre n'existe plus que cette réalité peut nous être montrée.Là où les mots ne sont plus utiles, là où avoir confiance suffit.

Alors cette réalité emmerge et domine toutes les autres. C'est un grand plaisir mais c'est tout aussi terrifiant. Par contraste le monde animé apparait comme une multitudes d'histoires qui ne sont pas et ne seront jamais la réalité.

Il s'agit ensuite de vivre à la hauteur de cette réalité. Il est si facile d'oublier...non pas par mauvaise volonté mais par manque de persévérence, se faire rattrapper par un quotidien tout à fait normal est si facile.

Dissoudre l'orgueil serait de garder conscience de la présence continue de l'intention et de ces exigences, garder conscience de l'enjeu de chacun de nos pas. Garder conscience que si nous sommes en pésence d'autre individus, notre rôle doit être joué, notre mission substantielle accomplie...

J'adhère totalement Nathacha...Tout ce que tu viens de dire est aussi se que je découvre dans mon intime solitude.

Au plaisir de te lire encore...

Géronimo.

Ça, ça me parle bien :

Citation :

Faire ce qu'il nous plaît ne fait plus partie des règles du jeu mes amis, la vraie liberté est de rendre plaisant ce qu'il nous incombe de faire.

C'est une nouvelle façon de se positionner dans le monde, non plus à la manière d'un enfant égoïste et capricieux, mais comme un enfant librement obéissant de l'intention universelle.

ton discours est bien aussi Natacha

Lola et Ochel,

Cette phrase de Geronimo ne cesse de résonner en moi. Regarder le quotidien sous cet angle change toute mon approche de la liberté.

Tu viens de nous livrer une clef Géronimo! Merci!