La soumission du sage

Rappel du premier message :

La soumission

Dans le dictionnaire, le mot "se soumettre" est défini (entre autres) ainsi: accepter l'autorité, disposition à obéir, docilité.

Lorsque je regarde le monde et son mouvement de représentations, je vois que l'idée de la soumission est avant tout perçue comme une attitude négative. Ce sont les perdants et les faibles qui se soumettent... Une femme soumise se sent dévalorisée ou en danger. Un homme soumis redoute d'être l'esclave d'un autre. La soumission est associée à la vulnérabilité, elle est contraire à l'idée que l'homme s'est fait de la liberté.

Pourtant, dans le phénomène de l'intention universelle, l'esprit de vérité diffuse parfois des ordres formels auxquels il est nécessaire de se soumettre. L'intention universelle ne peut pas percer des pensées anarchiques...
N'existe-t-il pas une juste soumission spirituelle, une docilité naturelle qu'il est possible d'adopter pour trouver un nouvel espace de liberté intérieure?

Le sage n'est-il pas finalement un être soumis à l'IU?

La conscience fixe repose et adoucie les meurs Rubis...

Mohs.

Moh, à te lire, tel le Bourgeois gentilhomme je ferai de l'I.U sans le savoir comme lui qui ne savait pas que ne faisant des vers, pratiquait la prose....

Mais je connais ce genre de dérive angélique qui voit dans l'autre ce que l'autre ne voit pas lui même, ce genre de "récupération" naïve qui faisait de Jésus le premier communiste ou du dernier communiste un disciple chrétien... "on a tous quelque chose de Tenessee..."

Joli jeu de Mohs!

Rubis

Bon, d'accord Hokmah, " le nuage d'inconnaissance " n'est pas un terme bouddhiste... Dommage, car j'y voyais bien un petit Bouddha, moi, sur ce nuage...
D'autre part, tu insiste sur l'anonymat...
Le " Mitxo " n'est-il pas anonyme?... On dirait bien que oui, et pourtant tu ne l'apprécies pas beaucoup!...

Citation :

au final... le plus important...

C'est toi qui le dis!...
L'intention universelle est elle-même impersonnelle...
Alors, qu'est-ce qui te chagrine tant dans les explications de Mitxo...
Peut-être le fait que cela te remet en question, finalement?...
C'est vrai que

Citation :

chacun dans son intimité profonde touche à sa part d'indicible...

et alors?... Ce n'est pas ce que dit le Mitxo?...

Citation :

...c'est si peu important que ça en devient indispensable...

Ben oui, c'est aussi ce que dit le Mitxo!...
Alors quoi? Au final?... Tout va bien dans le meilleur des mondes, n'est-ce pas?!
Je partage, tu partages, nous partageons... Et c'est si bon!!!...

Citation :

... car nous sommes notre propre réponse...

Oui... d'accord... Et "je suis" ma propre spécialiste en la matière...avec l'aide de l'I.U.
Qui puis-je, sinon l'exprimer ici avec bonheur?...
Au moins ai-je des réponses, si d'autres n'en ont pas...

Citation :

Jacob Levy Moréno, Freud...une collection de spécialistes de la non-réponse car nous sommes notre propre réponse... Au mieux, ces spécialistes nous éclairent sur ce que nous ne sommes pas...

Entièrement d'accord avec toi!
Par contre:

Citation :

ce qui est mieux que rien...

... Refusé!
Car il y a mieux, crois-moi!
Aliénor.

Alienor, il y a le "dire" et le "faire" et lorsqu'il n'est plus nécessaire de le "dire" ou de le lire, l'écrire... restent les actes. Tant que l'on tente de justifier ses actes par rapport à une doxa c'est qu'on n'est pas dans la confiance..., sans cesse je constate ici ou là...Mixto dixit... la Bible dixit... le Coran dixit... etc...etc... comme s'il trainait une culpabilité à être, et ainsi, porte en lui l'échappatoire, la potentialité d'une "révolte" contre cette "énergie", cette "toute puissance"... alors que le seul responsable - mais non le coupable - reste l'homme et ses comportements vis à vis des ses congénères. Une croyance érigée en catalogue de dogmes marque ses propres limites et son impossibilité à être décrétée "vérité", elle n'est que béquille aidant à "vivre", à donner sens à sa vie au delà de soi même. Une vérité-décret n'est pas une vérité.

La vérité est souvent "folie", "monstruosité"... avec tout ce que cela comporte à rester incompris... nous sommes, chacun, des "monstres" pour l'autre, de possibles imposteurs à nous même et aux autres et ce besoin "incoercible d'amour" une tentative rassurante à trouver des fous identiques à nous même et nous regrouper en "clans" qui officient de ci de là dans des forums, temples, églises, idéologies etc..etc...

Le Mixto sera lorsqu'il ne sera plus...

Les actes vrais découlent d'une formulation claire, rigoureuse, simple et tournée vers les autres. Le verbe devrait être la conséquence d'une écoute volontaire, sincère et dégagée de sa propre histoire personnelle.

Celui qui s'inspire, communique et agit conformément à l'esprit de vérité est seul à connaître la valeur de son expérience. Ses rapports aux autres témoignent de l'authenticité de sa recherche et de ses trouvailles.
Il est sain et naturel que des chercheurs partagent leurs découvertes, quelle que soit la profondeur de la réflexion proposée. Le partage des mots engendre des résonances souvent surprenantes et constructives. Faut-il tendre l'oreille...

La vérité est vivante. Il faudrait troquer sa honte d'aimer, sa peur de la niaiserie et du sentiment pour explorer le véritable amour qui soutient notre nature.
Nous ne sommes pas des "monstres" les uns pour les autres, mais de simples ignorants de l' être substantiel. C'est cette lacune qui nous conduit à douter et, par exemple, à parler d'imposture. On ressent l'imposture parce qu'on pressent une réalité intime toute autre et non exploitée.