la magie de l'intention

salut à tous,

Ce soir , j'ai envie de vous parler de magie.
Pas du genre de magie qui se joue sur les scènes à paillettes, où des prestidigitateurs avec des sourires trop parfait, font sortir de leurs manches sans fond des colombes trop blanches,sous le regard ahuri d'un public anonyme.
Non, ce genre de passe-passe m'a toujours ennuyé, l'illusion ne m'a jamais séduit.
Une fois le tour joué, il ne reste plus rien, sinon la vague impression de s'être fait embrouiller par un petit malin...
Non, c'est pas mon truc, je laisse ça à tous ceux qui préfèrent les mirages trompeurs à l'exploration de leur propre mystère.
Ce que je vous propose c'est de parler de la « vrai » magie.
Celle qui comble le cœur des hommes et des femmes, celle qui transforme les individus pour les rendre plus réels.
Je suis sûr que même les plus blasés d'entre nous, peuvent à son évocation, en faire ressortir le vague souvenir, ou l'impression passagère, ou peut-être même la réalité permanente...
L'existence, sous ses allures routinières, nous ferait presque oublier la qualité primordiale de sa nature insondable.
Mais la magie, n'est-elle pas présente dans le cœur des hommes, comme une fleur radieuse prête à être cueillie par les plus aventureux, pour leur rappeler que tout est possible, rien n'est infranchissable?
C'est vrai, il faut un certain courage et une détermination sans pareille pour oser flirter avec cette fleur aux pétales vivants et imprévisibles , qui plonge ses racines dans le terreaux impénétrable de l'inconnaissable.
Il y a ceux qui frôlent la magie, momentanément investis par sa réalité pénétrante, mais qui abandonnent rapidement son étreinte exigeante, absorbés par trop de banalité, assommés par trop d'ignorance.
Il y a ceux qui étudient avec minutie le contrat d'engagement volontaire qui accompagne toutes les propositions magiques de la vie , mais qui par trop de tâtonnement ou de conditions, ne font jamais le premier pas déterminant.
Alors,
Faites-vous partie de ceux qui côtoient la magie en toute conscience ?
Faites-vous partie de ces aventuriers du quotidien qui jouissent régulièrement des clins d'œils complices de la vie?

Bonjour à tous.
Je reprends ces belles paroles d'Amadéus, pour le plaisir de les relire...

Citation :

Mais la magie, n'est-elle pas présente dans le cœur des hommes comme une fleur radieuse prête à être cueillie par les plus aventureux, pour leur rappeler que tout est possible, rien n'est infranchissable?
C'est vrai, il faut un certain courage et une détermination sans pareille pour oser flirter avec cette fleur aux pétales vivantes et imprévisibles , qui plonge ses racines dans le terreau impénétrable de l'inconnaissable.
Il y a ceux qui frôlent la magie, momentanément investis par sa réalité pénétrante, mais qui abandonnent rapidement son étreinte exigeante, absorbés par trop de banalité, assommés par trop d'ignorance.
Il y a ceux qui étudient avec minutie le contrat d'engagement volontaire qui accompagne toutes les propositions magiques de la vie , mais qui, par trop de tâtonnements ou de conditions, ne font jamais le premier pas déterminant.
Alors,
Faites-vous partie de ceux qui côtoient la magie en toute conscience ?
Faites-vous partie de ces aventuriers du quotidien qui jouissent régulièrement des clins d'œil complices de la vie?

Et pour le plaisir d'y répondre:
Oui Amadéus, je peux dire sans ostentation, que je vis cette magie au quotidien.
Aliénor.

C'est vrai que si je regarde le têtard à lunette que j'étais quand j'avais 4 ans en comparaison à l'homme que je suis aujourd'hui à 30 ans, je ne peux que m'incliner devant la magie dont tu parles Amadéus...

C'est sûr c'est pas du David Copperfield ça.

Géronimo.

Il y a des moments de magie qui sont universels.
L'arrivée d'un enfant par exemple.
Quelle merveille de contempler un être si petit, si fragile ! Quelle confiance on nous fait de nous le confier ! Quel miracle que cette combinaison unique de gènes familiaux, qui fait qu'on reconnaît des traits physiques ou de caractère chez une personne totalement nouvelle !
Je pense que tous les parents ont été touchés par la magie profonde de ces grands moments de bonheur. Cela me fait un effet grisant, le temps se distend, l'innocence de mon enfant m'envahit à force de la contempler, je deviens moi-même sensible aux changements de la lumière, aux sons qui me parviennent, je ressens l'état statique du vivant, autour de moi et en moi.

Oui Ochel, ces instant sont magiques!
Moi-même, je viens d'avoir un nouveau petit enfant ( le cinquième ) et l'innocence qu'il me renvoie me bouleverse!
La sérenité qu'il transporte m'attire plus que jamais.
Je me dis: << J'ai été cela un temps, je peux donc retrouver cet état car l'I.U. nous en a dotés pour le plus grand bien de l'humanité toute entière. >>
J'ai la responsabilité de m'accorder avec cette puissance invisible et de la faire fructifier.
Aliénor.

Une vieille légende hindoue raconte .... qu'il fut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Hélas, ils abusèrent tellement de leur pouvoir divin que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter leur divinité et de la cacher en un endroit où il leur serait impossible de la retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette sûre. Les dieux mineurs, convoqués en conseil pour résoudre ce problème, proposèrent ceci :
-" Enterrons la divinité de l'homme dans la terre. " Mais Brahma répondit :
-" Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la retrouvera. "Alors les dieux proposèrent :
- " Dans ce cas, jetons-la dans le plus profond des océans. "
Mais Brahma répondit :
-" Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans et je suis sûr qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. "
Alors les dieux mineurs conclurent :
- " Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble exister sur terre ou dans la mer aucun endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour. "

Enfin Brahma hocha la tête et dit :
-" Je sais ce que nous ferons de la divinité de l'homme. Nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est là le seul endroit où Il ne pensera jamais à la chercher. "

Depuis ce temps-la, conclut la légende, l'homme fait le tour de la terre, explore, escalade, plonge et creuse en vain, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
-----------------------------
J'avais envie de partager cette histoire, je l'aime bien !. Je trouve que l'Intention est pleine d'amour et d'humour envers nous!

Rubis.

Bonsoir Rubis,
Ah, oui, j'apprécie cette histoire et ta conclusion!
Bonne nuit, fais de beaux rêves, mon amie.
Aliénor.

Après ce doux conte , je vais me coucher le coeur tranquille.

Le malheur... c'est que les dieux avaient un chef...

« L'explication du malheur de bien des gens, c'est qu'ils ont le temps de se demander s'ils sont heureux ou s'ils ne le sont pas. »Bernard Shaw.

hokmah a écrit:

Le malheur... c'est que les dieux avaient un chef...

« L'explication du malheur de bien des gens, c'est qu'ils ont le temps de se demander s'ils sont heureux ou s'ils ne le sont pas. »Bernard Shaw.

Le plus grand bonheur qui soit, est d'avoir le choix.
Serions-nous heureux si nous ne l'avions pas ?

à ce Bernard Shaw, je répondrais qu'il est bien malheureux de ne pas voir qu'il a le temps de voir que la réalité est bien plus somptueuse que toutes les images idéalistes qu'il pourrait concevoir.
Sa déception est à l'image de la mesquinerie qu'il a envisagée.
Son idéalisme est ridicule face à la splendeur de la réalité.

Excusez moi tous, d'avoir chopé le dernier message pour m'introduire dans la magique conversation qu' Amadeus a engagée... On en reparlera, tant il y a de quoi dire, et de quoi entendre.

Amadeus a écrit:

Alors,
Faites-vous partie de ceux qui côtoient la magie en toute conscience ?
Faites-vous partie de ces aventuriers du quotidien qui jouissent régulièrement des clins d'œils complices de la vie?

Il n'est pas si important que ça de répondre à ces questions... En effet si on répondait, on s'endormirait sur la réponse.
Notre condition est bien de se promener avec des points d'interrogations.
Malheur à celui qui voudrait les redresser !!!!!!!!!!!!



Amadeus, merci d'avoir posé ces questions, elles sont des compagnons de voyage à ne pas abandonner dans un caniveau.

Alienor a écrit:

Oui Ochel, ces instant sont magiques!
Moi-même, je viens d'avoir un nouveau petit enfant ( le cinquième ) et l'innocence qu'il me renvoie me bouleverse!
La sérenité qu'il transporte m'attire plus que jamais.
Je me dis: << J'ai été cela un temps, je peux donc retrouver cet état car l'I.U. nous en a dotés pour le plus grand bien de l'humanité toute entière. >>
J'ai la responsabilité de m'accorder avec cette puissance invisible et de la faire fructifier.
Aliénor.

Oui Aliénor, ce bouleversement n'est pas anodin.
C'est notre véritable nature que nous devons retrouver.
Un peu comme si à notre naissance nous en étions plus proches, et que notre éducation nous l'avait fait oublier.
Nous sommes issus de l' Absolu et nous y retournerons.
Ce qui importe est de participer à la révélation de cet Absolu.

[spoiler="RUBIS":0ea0][quote:0ea0="RUBIS"]
Une vieille légende hindoue raconte .... qu'il fut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Hélas, ils abusèrent tellement de leur pouvoir divin que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter leur divinité et de la cacher en un endroit où il leur serait impossible de la retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette sûre. Les dieux mineurs, convoqués en conseil pour résoudre ce problème, proposèrent ceci :
-" Enterrons la divinité de l'homme dans la terre. " Mais Brahma répondit :
-" Non, cela ne suffit pas, car l'homme creusera et la retrouvera. "Alors les dieux proposèrent :
- " Dans ce cas, jetons-la dans le plus profond des océans. "
Mais Brahma répondit :
-" Non, car tôt ou tard, l'homme explorera les profondeurs de tous les océans et je suis sûr qu'un jour, il la trouvera et la remontera à la surface. "
Alors les dieux mineurs conclurent :
- " Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble exister sur terre ou dans la mer aucun endroit que l'homme ne puisse atteindre un jour. "

Enfin Brahma hocha la tête et dit :
-" Je sais ce que nous ferons de la divinité de l'homme. Nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c'est là le seul endroit où Il ne pensera jamais à la chercher. "

Depuis ce temps-la, conclut la légende, l'homme fait le tour de la terre, explore, escalade, plonge et creuse en vain, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
-----------------------------
J'avais envie de partager cette histoire, je l'aime bien !. Je trouve que l'Intention est pleine d'amour et d'humour envers nous!

Rubis.

Tangolino écrit:

Citation :

Notre condition est bien de se promener avec des points d'interrogations.
Malheur à celui qui voudrait les redresser!!!!!!!!!!!!

La certitude qu'il existe bel et bien une Intention qui me guide, est la même qui me permet d'affirmer que je dois être à son écoute et de lui obéir.
Cette certitude n'évince en aucun cas les interrogations qui se posent inévitablement au pèlerin de l'Infini, qui a le courage d'aller vers ses semblables en toute sincérité.
Le malaise que provoquent ces interrogations a du bon: pour ma part, je dirai qu'il me maintient dans le "vivant".
Eviter la souffrance par tous les moyens, me fait penser à l'autruche qui cache sa tête dans le sable afin de ne pas avoir à appréhender la situation telle qu'elle est vraiment!...
Regarder la "petite mort" en face n'a jamais tué personne: cela permet d'accepter notre fragilité du moment, nous met sur la voie indispensable de l'humilité, nous apprend à rire de nous-même et à garder notre calme dans les moments où nous nous sentons oppressés.
J'ai retrouvé dernièrement cette phrase de Juan Matus, tirée d'un des livres de Castaneda:

Citation :

Le rire du Nagual transforme l'enveloppe du "moi" en rien. La seule chose que l'on doit rajouter est le calme et le rire.

Grâce au calme et au rire, ce n'est pas les points d'interrogations que nous redressons, mais notre fichu conditionnement!
N'est-ce pas, Amigos?!...
Aliénor.

Citation :

Je n’obéis à aucune intention, à aucun système, à aucune tendance ; je n’ai ni programme, ni style, ni prétention. J’aime l’incertitude, l’infini et l’insécurité permanente.

(Gerhard Richter).
Et ce monsieur de se demander: << Qui suis-je ???>>... à l'infini...
Et dans les relations, ça donne quoi, cette splendide philosophie?...
Aliénor.

Alienor a écrit:

Le malaise que provoquent ces interrogations a du bon: pour ma part, je dirai qu'il me maintient dans le "vivant".
Eviter la souffrance par tous les moyens, me fait penser à l'autruche qui cache sa tête dans le sable afin de ne pas avoir à appréhender la situation telle qu'elle est vraiment!...

Pour la vie, la théorie est un enseignement et la pratique est un en-saignement.

Citation :

Grâce au calme et au rire, ce n'est pas les points d'interrogations que nous redressons, mais notre fichu conditionnement!
N'est-ce pas, Amigos?!...

Exact.
Le rire est un excellent remède qui fait disparaître les contradictions.

Je ne sais si c'est "magique" mais je suis "heureux" chaque matin si, en ouvrant les yeux la lumière se manifeste, si mes bras et jambes sont mobiles et mes "organes silencieux" selon le principe que ce silence serait le "signe" de santé...

Ce bonheur paraît simpliste... mais il me réjouit... connaissant ou ayant connu des "périodes" beaucoup moins réjouissantes... Pourquoi irai-je chercher plus loin et m'essouffler dans une éternelle quête de bonheur et de théoriques sérénités... L'extinction de ce genres d'avidités... est pour moi source de détachement... qui s'accompagne d'un éclat de rire face aux cogitations torturées de ceux qui cherchent infiniment le pourquoi du pourquoi, palabrent à l'infini sur les sens et missions qu'ils leur seraient demandés de résoudre ou remplir... mais pour qui se prennent-ils ?

Il n'y a pas plus de fous que de sages ; l'essentiel c'est de vivre en ayant un maximum conscience de nos formatages et limites physiques qui peuvent toujours s'améliorer... soit par exercices, hygiènes de vie ou prothèses synthétiques type scaphandre de plongeur ou cosmonaute, exosquelettes pour handicapés...etc...etc... produits de la technologie et non d'une quelconque divinité ou autre abstraction...

hokmah a écrit:

Pourquoi irai-je chercher plus loin et m'essouffler dans une éternelle quête de bonheur et de théoriques sérénités... L'extinction de ce genres d'avidités... est pour moi source de détachement... qui s'accompagne d'un éclat de rire face aux cogitations torturées de ceux qui cherchent infiniment le pourquoi du pourquoi, palabrent à l'infini sur les sens et missions qu'ils leur seraient demandés de résoudre ou remplir... mais pour qui se prennent-ils ?

Bonjour hokmah
tu me fais penser à une enclume qui se foutrait de la gueule des papillons.

Si tu es satisfait d'être une enclume tant mieux pour toi. Mais laisses aux papillons le droit de voleter.

Figures-toi que la quête spirituelle n'est pas vraiment une recherche de bonheur ou de sérénité, bien que bonheur et sérénité en soient le résultat.

Je dirais que la quête spirituelle démarre dès qu'on s'aperçoit que la forme n'est qu' une forme, et que le fond est invisible, alors même que la forme le suggère.

Je comprends que le raisonnement d'une "enclume" puisse te faire croire qu'elle" se foute de la gueule des papillons".... Je constate que c'est une "intention" que tu me prêtes en extrayant une partie du discours pour en déformer le sens. Je trouve cela intellectuellement malhonnête, mais si ça t'agrée... tout est parfait. Un grand classique en matière de comportement et manipulation humaine... Peut être en es-tu un expert ?

Quant à ton approche de définition de "la quête spirituelle" je ne vois pas la différence entre ce que tu en dis et rien du tout... sans doute le fait je je sois une "enclume" happy...

hokmah a écrit:

Je comprends que le raisonnement d'une "enclume" puisse te faire croire qu'elle" se foute de la gueule des papillons"....

Tu dis bien=

Citation :

qui s'accompagne d'un éclat de rire face aux cogitations torturées de ceux qui cherchent infiniment le pourquoi du pourquoi,

Que pourrais-je conclure d'autre ?

Citation :

Je constate que c'est une "intention" que tu me prêtes en extrayant une partie du discours pour en déformer le sens. Je trouve cela intellectuellement malhonnête, mais si ça t'agrée... tout est parfait. Un grand classique en matière de comportement et manipulation humaine... Peut être en es-tu un expert ?

Si ça t'arrange de me voir comme un manipulateur, grand bien te fasse !
Je suis en paix avec ma conscience, voilà tout.

Citation :

Quant à ton approche de définition de "la quête spirituelle" je ne vois pas la différence entre ce que tu en dis et rien du tout... sans doute le fait je je sois une "enclume" happy...

à toi de voir ce que tu veux ou peux voir.
Si tu n'y vois rien du tout, je suis heureux de voir que mes palabres ne sont pas si grossiers que ça.

Oh grossière enclume reçois une subtile caresse d'un battement d'aile de papillon, et fais-en ce que tu veux ou peux.

Bonjour à tous,
Je me suis longtemps identifiée aux papillons...
Je ne sais pas vraiment pourquoi: leur légèreté, leur côté éphémère, leurs couleurs flashies, leur danse virevoltante en tous sens...
Aujourd'hui, le papillon a pris du plomb dans l'aile, mais ce n'est pas pour autant que j'ai décidé de ramper!
Mes amis, restons dans la cordialité: nous ne sommes, nous les êtres humains, ni des papillons ni des enclumes.
Néanmoins, nos comportements et expressions nous font paraître souvent très lourds, alors que nous avons à portée de main la clé de la légèreté.
Aliénor. ...

Alienor a écrit:

Mes amis, restons dans la cordialité: nous ne sommes, nous les êtres humains, ni des papillons ni des enclumes.
Néanmoins, nos comportements et expressions nous font paraître souvent très lourds, alors que nous avons à portée de main la clé de la légèreté.
Aliénor. ...

Sur un forum virtuel, il est difficile de transmettre les intonations qui donnent le véritable sens aux mots.
Le mot est un véhicule grossier qui transporte la fragile subtilité du sens.
Oui Aliénor tu fais bien de nous dire de rester attentifs, tant le mot écrit reste englué dans sa grossièreté, et le sens est volatil comme de l'essence.

Tiens, à propos d'enclumes y en a qui sont surprenantes=
PS= Je dois dire que je suis agréablement surpris de voir qu' ici notre partage ne soit pas stérile, et que même s'il y a des frictions, elles deviennent un prétexte à ce que l'expression soit et progresse vers ce que peut être la lumière éternelle.
Merci donc à tous pour ce parfum de sincérité et de convivialité, qui émane de notre partage.

Je reprendrai donc la phrase qui accompagne Damana au long de ses formulations:

Citation :

La parole est un support réfléchissant, qui doit être lancé dans l'espace, pour permettre à la nature substantielle de connaître ses limites.

(Mitxo)

Le Verbe essaie de traduire nos états d'âme, nos sentiments les plus divers, nos impressions du moment.
Le Verbe nous permet de rester en contact les uns avec les autres.
Vaillamment travaillé tout au long d'une vie, il peut devenir l'allié indispensable de l'être substantiel lorsque celui-ci émerge de l'ignorance.
Finement ciselé dès le plus jeune âge par certains, il est un atout pour ceux qui cherchent le Pouvoir: le Verbe peut alors s'avérer manipulateur et dangereux.
Le choix de faire l'Intention éloigne l'individu volontaire de l'abus de pouvoir, grâce à l'acquisition de l'humilité et du discernement.
Sous le couvert de l'I.U., cet individu apprend à se servir des mots pour ranger sa raison et s'en faire une alliée.
Agissant de concert, le Verbe et la raison vont mettre à profit toutes les expériences.
Néanmoins, l'axe intentionnel doit être constamment repositionné afin de ne pas s'égarer aux détours d'une vie plongée dans notre société dévorante à tous points de vue!...
Tout cela pour dire que les mots sont de bons supports dans la mesure où l'on entretient une connivence étroite avec l'I.U.
Sinon, ça craint...
J'apprécie aussi, sur ce Forum, les échanges lorsqu'ils sont porteurs d'étincelles déclenchantes de "feu du dedans"...
Comme j'ai apprécié cette enclume pour le moins ...légère!
Aliénor.